Photographie aérienne par cerf-volant

C’est en 1888, dans le Tarn, que le Français Arthur Batut a réalisé la première photographie aérienne par cerf-volant. Ce procédé s’est ensuite développé pour les besoins militaires lors de la Première Guerre Mondiale. Depuis les moyens technologiques ont particulièrement évolué, c’est pourquoi cette technique s’avère être un précieux outil que l’on peut aussi bien exploiter en environnement littoral qu’en archéologie. Moins onéreuse, moins contraignante et plus écologique que le drone, la photo aérienne avec cerf-volant permet de réaliser un nombre indéfinissable de clichés en haute définition, à différentes altitudes (comprise entre 25 m et 200 m) et dans de nombreux milieux. Elle s’avère particulièrement adaptée aux contextes littoral et insulaire.

Exemples d’application environnementale :

Aide à la cartographie des habitats en milieu difficile d’accès ou impénétrable.
Aide au recensement à distance des colonies d’oiseaux
Suivi diachronique de l’érosion marine
Support cartographique d’appui à la gestion de milieux naturels
Suivi diachronique des dynamiques paysagère et végétale

Exemples d’application archéologique :

Enregistrement photographique (orthophotographie et vue oblique) de sites et structures archéologiques
Fourniture d’un jeu de données pour application photogrammétrique
Fourniture d’un jeu de données pour application Scann 3D « archéologie du bâti »
Aide à la prospection archéologique en tous types de milieu (terrestre, fluvial, littoral et insulaire)

C’est pourquoi s’est équipé d’un cerf-volant porteur Parasled, spécialement conçu pour la photographie aérienne car particulièrement stable. L’appareil photographique (16M Pixels avec stabilisateur d’image et zoom) embarqué sur cette structure permet de réaliser des clichés ou des vidéos en Haute Définition. Le GPS de l’appareil géolocalise chaque cliché tandis que le système WIFI permet un contrôle des clichés en temps réel depuis le sol.